Les Glanches se mouillent pour vous

La semaine est terminée



1



Dar l'invincible (The Beastmaster)
de Don Coscarelli (1982)
Harry Hausen


2

 *


* Format IMDB : 2.35.1
La grande casse (Gone In 60 Seconds)
de H.B. Halicki (1974)
Lorsque j'ai annoncé à mes glanche-coéquipiers que j'allais proposer Gone in 60 Seconds, il a fallu que j'insiste lourdement pour expliquer que non, je n'allais pas proposer de film de Dominic Sena. Parce qu'avant de devenir, drame de l'inextinguible folie des remake d'un cinéma américain sans imagination (c'était mieux avant, tout ça...), un illustre nanar des années 2000, La Grande Casse est un des plus grands, sinon le plus grand, film de bagnole de tous les temps. C'est d'ailleurs pour ça que je me suis refusé à le glisser en semaine voiture où il se serait retrouvé perdu dans ce flot de caisses indignes de son standing.
Car dans la Sainte Trinité (avec Vanishing Point et Dirty Mary Crazy Larry) du horse power, Gone fait office de Saint-Esprit pour tous les fans de Muscle Car. Et à raison ! 40 minutes, chrono en main, de poursuite non stop sans une seule seconde de répit, 93 voitures détruites, un scénario qui tiendrait, écrit gros, sur un timbre poste, des personnages (quasi inexistants) chargés de voler 48 voitures en quelques jours, chacune portant un prénom féminin, ont élevé cet OFNI des seventies au rang de film culte.
Pour vous dire mon amour pour ce film, en lieu et place de l'hydravion par lequel le commanditaire vient mander sa mission à Maindrain Pace, le plus grand voleur de voiture du cinoche, j'ai songé à mettre les formes avenantes d'Eleanor, la Mustang Mach 1 star du film (Indice 2) en question de la semaine cul mais là encore, je me suis heurté à l'incompréhension de mes glanche-coéquipiers (c'est pas toujours facile d'être dans cette équipe, je vous assure). Mais Monsieur Halicki, où que vous soyez et je ne doute pas que ce soit au paradis des rebelles, vous et moi, nous nous comprenons…

N.B. : malgré les divagations d'imdb, le format original du film est bien le 1.85:1.
Pasco Meisner


3



X-Men (X-Men)
de Bryan Singer (2000)
Ca faisait longtemps que j'en rêvais de cette adaptation, quand j'étais bien plus jeune, au fond de mon lit et que j'avais fini de lire une de leurs aventures (Special Strange powaaa !), j'éteignais ma lumière et je m'imaginais ce que pourrait donner une version live des aventures de mes super-héros préférés avant de m'endormir. Quand le projet a démarré, ma passion s'est rallumée, certes, mais j'avais un peu peur, car généralement les adaptations des projets sur lesquels on a rêvé sont rarement à la hauteur de nos espérances ; cependant, j'avais hâte de voir le résultat et puis Brian Singer m'avait impressionné avec son Usual Suspects.
A la sortie, j'ai donc découvert sa vision des X-men et, malgré la complexité du matériel de base et le manque de certains de mes personnages préférés, j'ai été conquis par cette version. Les personnages principaux ont de l'épaisseur, Singer a repris quelques histoires parmis les meilleures aventures originales des mutants et il arrive à toutes les lier en restant compréhensible (même pour les non-initiés) et pour ne rien gâcher, le film est sacrément fun. Enfin, je n'aurais pas accroché entièrement à cette version si mon personnage préféré du groupe (Wolverine) n'avait pas été à la hauteur : Singer, encore une fois, s'en sort très bien, puisque qu'il nous déniche un inconnu qui dégage un sacré charisme, à la limite de l'animal - il y a un petit quelque chose de Clint Eastwood jeune dans le bonhomme qui n'est pas pour me déplaire - bref, Hugh Jackman est parfait dans le rôle. Pour résumer, encore aujourd'hui, je pense que ce film est la meilleure adaptation d'un comic-book que j'ai vue à l'écran et il va y avoir du boulot avant de le détrôner.
L'étranger


4



Le fleuve sauvage (Wild River)
de Elia Kazan (1960)
Margo


5



Metallica: Some Kind of Monster (Metallica: Some Kind of Monster)
de Joe Berlinger & Bruce Sinofsky (2004)
Et oui il ne s'agit pas de la dernière production de la nuit de la glisse, mais bien d'un documentaire sur la génèse du dernier album du plus grand groupe du monde. En ouvrant ses portes aux caméras de Joe Berlinger pour un film sur la création de leur nouvel album, sans doute que les metallica's boyz ne s'imaginaient guère où cela les meneraient. Pendant 2h20 on se retrouve au milieu d'un groupe au bord de l'explosion, dont les membres se déchirent, aveuglés par leur ego ou leurs addictions. Respectant l'engagement initial de laisser une totale liberté à Berlinger, le groupe nous laisse accéder à des séquences qui d'habitude restent profondemment enfouies dans les salles de montage. Plus qu'un film sur le métal (il n'y a qu'un seul morceau tout au long du film), Some Kind of Monster est un film sur la vie d'un groupe et sa volonté de rester ensemble malgré tout. La question était un peu piègeuse il est vrai avec un des rares moments de détente du film, Kirk Hammett sur sa planche, le signe était là pour vous guider sur le côté métalleux du film, en indice 1, Bob Rock producteur fidèle à Metallica depuis de nombreuses années, à l'origine de leur son puissant et pour finir James Hetfield leader magnifique sorti grandi de ses épreuves et ses tourments pour faire face à la foule de ses fans en indice 2.
Rocka


6



Nobody Knows (Dare mo shiranai)
de Hirokazu Koreeda (2004)
Ce très joli film d'Hirokazu Kore-Eda repose sur deux gageures, dont l'accomplissement inespéré assure la grande réussite :
La première est d'avoir décidé, pour raconter l'histoire de ces jeunes enfants abandonnés par leur mère dans un appartement clandestin d'une grande ville japonaise, d'adopter tout du long le point de vue des enfants. Située à leur hauteur, la caméra capte dans chacun de leurs regards et dans chacun de leurs actes ce paradoxal mélange d'ingénuité et de peur permanente qui caractérise le dit âge de l'innocence. Chaque objet, même le plus redoutable, devient prétexte à jeu, et chaque action, même la plus anodine, présente une menace certaine... L'approche quasiment documentaire dans la description de ce quotidien va alors de paire avec un sentiment d'inquiétude constant, confirmé par les évènements tragiques auxquels ces attendrissants déconnectés devront faire face dans un amer retour à la réalité (la Question et l'Indice 1 faisaient référence en particulier au même instant dramatique).
La seconde gageure est, en se reposant à ce point sur l'univers propre à ces enfants, de trouver des interprètes à la hauteur. Le défi est relevé de manière brillante, et même plus, notamment par le sublime - et miraculeux - Yagira Yuya, lauréat d'un prix d'interprétation cannois hautement mérité. Son charisme lumineux n'est pas pour rien dans le charme troublant de cette oeuvre sensible, qui par sa sobriété et son refus du misérabilisme facile, en devient d'autant plus profondément bouleversante.
ed crane


7



Tora! Tora! Tora! (Tora! Tora! Tora!)
de Richard Fleischer, Kinji Fukasaku et Toshio Masuda (1970)
Que ceux qui sont restés avec le souvenir (fort drôle, cela dit) du pathétique Pearl Harbor, du non moins pathétique Michael Bay, aillent donc se rincer les yeux devant ce modèle de film de guerre hollywoodien qui eut la bonne idée de présenter les deux points de vue correspondant aux deux belligérants. Bien que parfois un peu lourde et didactique, cette reconstitution minutieuse de l'attaque de Pearl Harbor (Indice 1 : la carte de l'île) force le respect par son sens de la démesure et de la justesse historique. Les moyens mis en œuvre sont grandioses, le souci du détail constant, et la psychologie des personnages suffisamment affirmée pour qu'on évite d'avoir à faire à des marionnettes se baladant dans un film à grand spectacle. Les longues scènes de préparation et les séquences de combat en mer (Question), dans les airs et sur terre (Indice 2) restent impressionnantes près de 40 ans après leur tournage par leur dynamique, leur intensité et leurs cadrages, alors que nous sommes habitués aujourd'hui à une débauche d'effets spéciaux qui tiennent lieu de mise en scène. On retrouve ici la patte du grand Richard Fleischer, souvent injustement réduit à un simple technicien, qui prouve à nouveau sa maestria. Et parce que la production a fait les choses en grand, deux autres réalisateurs ont participé à cette fresque guerrière unique en son genre à cette époque : Kenji Fukasaku (célèbre pour ses polars sombres et nerveux, ses films noirs et ses films de yakuzas) et Toshio Masuda, qui ont pris en main les scènes japonaises, renforçant ainsi la légitimité historique et psychologique de ce projet dantesque, qui a évité par ailleurs de recourir au défilé de stars traditionnel. Tora ! Tora ! Tora ! reste l'un des films de guerre les plus intelligents, justes et captivants jamais réalisés.
Roy Neary


8



Comme deux gouttes d'eau (Als twee druppels water)
de Fons Rademakers (1963)
Pendant la seconde guerre mondiale, aux Pays-Bas, un jeune homme (blond) du nom de Ducker voit tomber dans le terrain vague en face de chez lui un mystérieux parachutiste (brun) du nom de Dorbeck qui par une troublante coïncidence lui ressemble comme deux gouttes d'eau... Bouleversé par cet évenènement qui pimente sa morne existence de vendeur de cigare cocu, Ducker va éprouver une véritable fascination pour cet étrange espion venu du ciel, qui représente tout ce qu'il n'est pas.
En voulant en savoir plus sur ce double furtif (mais existe-t-il au moins vraiment ?), Ducker se trouve très vite enrôlé par d'obscurs commanditaires pour des missions opaques dont il ne réalise absolument pas la portée : dans l'excitation de vivre la vie d'un autre (il va même jusqu'à se teindre en brun pour mieux ressembler à Dorbeck), Ducker entre dans un engrenage incontrôlé de violence (son premier meurtre figure en Indice 1) et de folie.
Réalisé avec beaucoup d'élégance par Fons Rademakers (plus connu en Europe pour De Anslaag, oscar du meilleur film étranger 1986), cet étonnant film hollandais s'avère assez passionnant, non tant pour son suspense ou sa précision historique que pour l'étrange trouble qu'il distille. En cultivant l'ambiguité sur la nature de la relation entre Ducker et Dorbeck (réunis sur l'indice 2, les deux personnages étant interprétés par le même comédien, Lex Schoorel, qui ne quitte quasiment jamais l'écran), Rademakers maintient son film dans un entre-deux brumeux assez stimulant, parsemé de séquences inattendues, tantôt brutales, tantôt symboliques, tantôt oniriques (ou fantasmatiques), tantôt loufoques, comme cette fuite en barque (Question) de Ducker ayant revêtu, sur ordre de Dorbeck, une tenue d'infirmière - une manière de suggérer la dimension homosexuelle de leur étrange relation.
Déroutant jusque dans sa troublante séquence finale, le film entretient un charme très particulier, malgré quelques défauts de rythme, et mérite incontestablement le coup d'oeil (à noter que la belle édition hollandaise - trouvée dans une boutique brusseloise - bénéficie de sous-titres français).
ed crane


9



Birth (Birth)
de Jonathan Glazer (2004)
Margo


10



Papillon (Papillon)
de Franklin J. Schaffner (1973)
Rendez-vous télévisuel durant des années sur les grandes chaînes hertziennes françaises, Papillon est mystérieusement devenu un film rare et peu commenté de nos jours, alors que le moindre film obscur devient l'objet d'analyses en tous genres. Ce qui correspond d'ailleurs aux marques d'estime que l'on a généralement pour son réalisateur, Franklin Schaffner, à savoir sacrément indignes de son talent et de sa carrière. Pourtant, rien qu'à l'énoncé de certains titres (La Planète des singes, Patton, Les Seigneur de la guerre, Que le meilleur l'emporte, Ces garçons qui venaient du Brésil), il serait temps de rendre hommage à l'un des grands serviteurs du cinéma hollywoodien, dont les films respirent à la fois l'intelligence et le souci du travail bien fait - et même souvent un sens formel aiguisé, en témoigne le plan de l'Indice 1 (eh non, ce n'est pas du Kitano, vous avez été plusieurs à le proposer). Schaffner avait entrepris une belle collaboration avec l'un des plus grands compositeurs de musique de film, le tant regretté Jerry Goldsmith. Le thème principal de Papillon, sorte de valse mélancolique à faire pleurer un Viking à jeun, étant l'un de mes thèmes favoris de toute l'histoire du cinéma, il était donc normal que vous en profitiez (Question) ! Ce film, adapté de l'histoire vraie du prisonnier français Henri Charrière détenu dans le bagne infernal de Guyane, est une ode à la résistance et à la liberté, une œuvre âpre, tendue et émouvante qui célèbre les vertus de l'espoir au sein d'un environnement terrible et humainement dégradant. Pour incarner "Papillon", Steve McQueen (Indice 2), tout en puissance retenue, force le respect par son interprétation, et c'est un plaisir pour moi de faire figurer dans ce jeu cet acteur légendaire au charme minéral et magnétique disparu bien trop tôt. A ses côtés, Dustin Hoffman compose un personnage fameux d'intellectuel en proie à la folie. Ce face-à-face entre ces deux artistes venus de l'Actor's Studio, mais qui ont chacun orienté leur apprentissage dans des directions opposées, fait aussi l'intérêt de ce film brillant et d'une précision diabolique dans sa mise en scène.
Roy Neary


11



Fitzcarraldo (Fitzcarraldo)
de Werner Herzog (1982)
Rocka


12



Calme blanc (Dead Calm)
de Phillip Noyce (1989)
Dead Calm méritait-il sa place dans cette semaine des films aqueux ? Ah que oui !
Pratiquement pas de plan les pieds au sec pour ce thriller océanique sublimé par la photographie à couper le souffle de Dean Semler. Gage de qualité (du moins pour moi), c'est en effet toute l'équipe Kennedy/Miller, mâtinée d'une giclée de Philip Noyce (d'aucun prétendant même qu'il n'y serait pas pour grand chose), qui est à l'origine de ce remake de l'inédit The Deep d'Orson Welles, ou plus exactement de cette nouvelle adaptation du roman de Charles Williams De sang sur mer d'huile, adaptation signée Terry Hayes donc, à la simplicité biblique – de celle qui fait les grands films. Suite à la perte de leur enfant lors d'un accident autoroutier (Question un peu vacharde mais le plan est tellement saisissant que je n'ai su résister), Rae (Nicole Kidman, indice 2) et son mari John (blessé et abandonné à la dérive, indice 1), en quête de solitude et de reconstruction partent en mer. Et là, ça chie dans les gréements ! Et pas qu'un peu !
Pour fuir l'enfer de la culpabilité, Rae devra donc traverser l'enfer tout court. C'est simple et simpliste mais tellement efficace. Dead Calm n'est peut-être pas un grand film et son final final (oui comme dans tout bon thriller qui se respecte, là ousqu'on croit que c'est fini ben en fait non mais pitêt que ça aurait dû) est des plus croquignolets, alors que la scène du sauvetage qui devrait clore le film est, elle, magnifique, mais je dois avouer la très grande faiblesse que j'ai pour lui. De VHS en Laserdisc jusqu'au dvd, j'en ai toujours eu une copie que j'ai réussi à élimer jusqu'à la drisse car, et ne me demandez pas pourquoi je serais bien incapable de vous répondre, voir ce film est certainement le meilleur remède que je connaisse contre les vagues (à l'âme) et les coups de spleen.
Pasco Meisner


13



Le Corsaire Noir (Il Corsaro Nero)
de Sergio Sollima (1976)
Harry Hausen


14



Yakusa (The Yakuza)
de Sydney Pollack (1974)
Les polars dont l’action se situe dans une civilisation étrangère ne sont que rarement réussis, car ils cèdent le plus souvent à la facilité de l’exotisme, et c’est particulièrement le cas lorsque ces films sont situés entre les Etats-Unis et le Japon, où il est très facile de tomber dans le « Ooouuuhhhh, ils ne sont pas comme nous, et en plus leurs codes sont différents !» : au « mieux », ça donne ‘Black Rain’, au pire ‘Soleil Levant’. Il existe pourtant une exception. Réalisé par Sydney Pollack, ‘Yakusa’ doit beaucoup à son remarquable scénario écrit par Robert Towne et Paul Schrader, avec la collaboration du frère de ce dernier, Leonard. Fin connaisseur du Japon, il y a enseigné la littérature américaine dans les années 60 et 70 ; sa collaboration permet au film d’éviter constamment de tomber dans les clichés et l’autorise à avoir une approche nuancée. Soldat durant la guerre du Pacifique, Harry Kilmer (Robert Mitchum) a fait la connaissance d’Eiko Tanara ; ils tombent amoureux (Indice 2), mais elle refuse de l’épouser. De retour au pays, Kilmer devient détective. Bien des années après, son ami Tanner, qui était resté en relations d’affaires – plus ou moins louches – avec le Japon, voit sa fille enlevée par des yakusas (Indice 1). Kilmer repart alors pour le Japon afin de l’aider ; il y retrouve Eiko ainsi que son frère Ken, ancien yakusa devenu maître d’armes. Quoique réticent, il accepte d’aider l’américain. Pollack réalise ici un thriller de haute volée, riche en scènes d’actions – voir l’attaque dans l’établissement de bains (Question) -, mais au discours d’une grande richesse sur le poids des traditions.

Disponible en DVD Zone 1 Warner, belle qualité mais seulement sous-titré en anglais.
Swan


15



Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans)
de Michael Mann (1992)
Je n'attendais pas spécialement grand chose de ce classique de la littérature maintes fois adapté au cinéma, mais bon, étant fan de western et n'ayant pas l'occasion d'en voir trop souvent au cinéma, j'ai voulu tenter cette adaptation sur grand écran. En plus, je l'aimais bien le p'tit Michael Mann, Le sixième sens m'avait bien emballé, ainsi que La forteresse noire (même si ce film-là a pris un sacré coup de vieux).
En découvrant sa version du roman de James Fenimore Cooper, j'ai eu un véritable choc visuel et sonore... Le film nous propose des images et des plans de toute beauté, qui sont un véritable enchantement. Et pour continuer dans le plaisir des sens, l'ensemble est d'une grande fluidité, il n'y a pas besoin des paroles pour comprendre ce qui se passe à l'écran, du coup, Michael Mann nous gratifie d'un final éblouissant où l'image et la musique ont le monopole ; j'ai eu l'étrange -et très agréable- sensation d'assister à un magnifique opéra tragique. Le casting est à la hauteur du reste, Daniel Day-Lewis étant excellent dans le rôle de cet homme des bois prêt à tout pour sauver ceux qu'il aime. Bref, du cinéma comme ça, j'en redemande tous les jours, d'ailleurs, depuis la découverte de ce petit bijou, je n'ai qu'une seule attente, que Michael Mann nous offre l'adaptation des suites du roman de Fenimore Cooper.
L'étranger